Communiqué du Front de gauche
Le gouvernement a décidé de faire
ratifier le traité européen tout début octobre par le parlement. Il s'agit
d'une décision importante pour la France comme pour le devenir de l'Europe.
Le MEDEF vient d’appeler à la
ratification sans condition du traité mis en place par Madame Merkel et
Monsieur Sarkozy tout en continuant de réclamer de nouveaux cadeaux pour le
patronat en termes d’allègement d’impôts et de cotisations sociales.
Le Front de gauche tient à
rappeler son opposition totale à ce pacte budgétaire qui renforcerait encore
toutes les politiques conduisant à la fois à la régression sociale, à
l’aggravation de la crise écologique, au déni démocratique et à la récession
économique en Europe comme en France. Il entend donc mettre tout en oeuvre pour
que la France ne le ratifie pas. Le Front de gauche, pour sa part, se prononce
pour l'organisation d'un référendum permettant de respecter la souveraineté
populaire.
Il salue les voix de plus en plus
nombreuses qui à gauche, au Parlement, dans le monde syndical et dans la
diversité du mouvement social s’élèvent contre la ratification de ce pacte
budgétaire.
Il estime nécessaire de mener une
campagne rapide, dynamique et pédagogique afin de souligner les enjeux et les
dangers liés à ce pacte budgétaire et de mettre le Président de la République,
le gouvernement et les parlementaires devant leurs responsabilités.
C’est dans ce cadre qu’il a lancé
le principe d’une grande manifestation nationale contre ce traité afin de
contribuer au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent défendre les
chances d’une politique alternative aux logiques financières. Il propose cette
initiative au « collectif de l'audit de la dette » dans la
perspective de la réunion que celui-ci organise le 4 septembre prochain.
Il partage le souci d’inscrire
cette action dans la durée afin de créer les conditions en France et en Europe
de combattre les politiques d’austérité et de construire une autre Europe.
Il souhaite que la manifestation
nationale, comme l’ensemble des initiatives prises, soit coorganisée par le
maximum d’organisations associatives, syndicales et politiques. L’heure est au
rassemblement, c’est la voix de l’efficacité et c’est urgent.
Paris le, 29 août 2012