A ANTIBES, Jeudi 8 Novembre à 19 H 30, Salle du 8 Mai
Pour le collectif départemental pour un audit
citoyen de la dette publique, la dette repose sur un mensonge : elle ne
vient pas d’une orgie de dépenses publiques, mais de l’érosion organisée des
recettes fiscales. Les niches et les cadeaux consentis aux ménages les plus
riches et aux grandes entreprises se sont multipliés à l’infini. En empruntant
sur les marchés financiers pour financer ces déficits, les États se sont encore
enfoncés davantage, puisqu’ils ont dû payer des taux d’intérêts souvent
excessifs.
Cette dette est donc
largement illégitime.
La crise financière de
2008, la récession et le sauvetage des banques ont alourdi le boulet. Affolés
par l’envolée des dettes publiques les marchés financiers se sont alors mis à
spéculer contre les États qui les ont sauvés. Dans toute l’Europe, des plans
d’austérité drastiques déferlent pour « rassurer les marchés ». Mais en voulant
nous faire payer la crise financière, les gouvernements nous enfoncent dans la
récession et sacrifient les investissements vitaux pour la reconversion
écologique de l’économie. D’autres solutions sont possibles à condition de
s’attaquer à la mainmise des marchés financiers. Il faudra replacer la création
monétaire sous contrôle démocratique et promouvoir un autre partage des
richesses, sans hésiter à dénoncer une partie de la dette. La manière dont sera
traitée la dette publique dans les années qui viennent, loin d’être une question
technique, déterminera en grande partie l’avenir de nos
sociétés.
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